La zone de plaine au pied du Ventoux, appelée autrefois Comtat Venaissin qui incluait Cavaillon est très connue pour ses melons. Le melon de la région était si apprécié qu’Alexandre Dumas aurait échangé certains de ses livres contre une rente en melons à vie. La culture du melon dans cette région s’explique par un climat adapté et la présence de l’eau en quantité suffisante grâce à la présence du canal amenant l’eau depuis la Durance.
La production du melon est une culture spécialisée très délicate. Il craint le vent (mistral), l’excès d’hygrométrie et requiert des terrains "neufs" de préférence. Il lui faut beaucoup de soleil et une main-d’œuvre experte lors des opérations de "taille" et de cueillette.
La chair du fruit n’est parfumé et doux que lorsque le melon a atteint une parfaite maturité. On mesure la douceur en melon en observant sa teneur en sucre (indice réfractométrique ou IR).Le minimum acceptable d’un point de vue commercial est de 9% et ça peut aller jusqu’à 11% pour le marché haut de gamme.
Le melon est particulièrement riche en béta-carotène.
Pour bien choisir un melon : ce n’est pas chose facile pour un profane. La preuve en est : Alfred de Musset aurait dit que pour choisir un ami, il en va comme des melons, il faut en essayer plusieurs avant de trouver le bon. Plus sérieusement, sachez qu’il doit être lourd et la queue doit se détacher aisément.
Le calendrier du melon :
Plantation : il est semé de février à mai puis repiqué sous plastique,
Récolte : la récolte de fait de mai à septembre avec une période principale qui est juillet.